Son propos est par moments radical. Toujours limpide. Il résulte d'une longue réflexion préalable que l'auteur met au service de ses lecteurs.
La simplicité dépouillée avec laquelle il libère les étapes d'un raisonnement tendu au cordeau émerveille, tant son ampleur est tenue à portée immédiate de notre conscience. Ce philosophe, spécialiste de Spinoza, écrit de façon éminemment compréhensible !
Sa plume est empathique, dégagée de tout égo inutile. Elle sait se fondre au coeur même de l'idée pour nous en dévoiler pas à pas la tenue et l'ampleur. Elle intègre l'expérience accumulée par l'auteur à la matrice qu'il met en partage.
Du très grand art. L'essai au service de la « prose d'idées » (Marielle Macé, Le temps de l'essai, 2004, p 34).
Je reviendrai avec une notice plus complète sous peu.
Un exemple ? Suivez ce lien vers un des essais dans bribes philosophiques, intitulée G-rêves. Un de ses raisonnements apparaît dans une citation sous le paragraphe intitulé Inadéquates.
Deux autres inclusions nullepartiennes se trouvent dans: et dans Connaissance.