La mer envisage la côte.
La moustache d’écume souligne
le contour fractal.
La vague brise son eau.
Une myriade de goutelettes
aère l’infiniment poisson.
La surface remue l’à peu près.
Il leur suffit de nager
à la marge des remous.
Le poison de nos défécations sans épure
distille nos sucs vers le grand large.
En toute impunité.
Le tuyau s’enfonce à peine.
La plage du Nord,
un bilan microbiologique?

mai 2009


Recherche

Statistiques

Membres
4
Articles
3551
Compteur de clics
7774582

Aphorisme, comme ça...

« La retraite est une chose merveilleuse,
qui libère de terribles puissances.
& elle donne au silence de grandes douceurs. »
Gilles Deleuze, dans une lettre adressée à Arnaud Villani,
publiée dans L'abeille & l'orchidée, p. 149.

 

Textes récents