Il circule, impersonnelle, dressée, indifférente, disponible UNE ÉNERGIE, un flux qui nous compose une vie, l’assemble, sur le noyau de fer liquéfié de la Terre; ce noyau se situe à une profondeur comprise entre – 2900 km et -4980km par rapport à la surface terrestre.
Cette énergie est liquide, en fusion à une température oscillant entre 700 & 1200°C. La lave qui s’échappe en diverses tuyères volcaniques actives (entre 500 & 600) dispersées autour de la planète, aux limites entre deux plaques tectoniques.
Ce flux énergétique ressenti comme vertical a déjà été évoqué en au moins deux endroits de l’écritoire sur Nulle Part:
Conduite par la raison & Maître d’Orient.
Ce flux unit notre planète à l’univers où elle gravite belle, revêche et soumises aux lois de l’astrophysique au sein de l’une des 20.000 milliards de galaxies connues pour l’instant (automne 2016) des astronomes et des astrophysiciens.
Notre galaxie, la voie lactée, est dimensionnée à une échelle immense dont la taille même est
- inconcevable par
aaaaaaaaaaaaaaaaaal’entendement humain.
- & inaccessible à
L’Homme s’en accommode élégamment en usant de métaphores :
- il tire des plans sur la comète,
- il s’éclipse temporairement en un lieu d’aisance privée,
- il dort à la belle étoile s’il est né sous une bonne étoile,
- et s’évente à tous vents s’il est né sous une mauvaise ;
- plus sage, il a appris à faire la part du feu,
- ce qui ne l’empêche pas d’y verser occasionnellement un peu d’huile – sur le feu –
pour provoquer un changement auprès de certains décideurs, ou qui se croient tels.
- Il peut être lunatique, l’Homme, ou, plus météorologique, tomber des nues et pourtant se faire une place au soleil, qui se nomme havre sur Nulle Part.
Être dans ce flux empêche en tout cas d’avoir une mine de déterrés.
Merci à M. Fumaroli en son très récent Livre des métaphores qui a balisé la route métaphorique empruntée dans ce paragraphe. Voir bibliographie illustrée en fin d'article.
Prendre conscience en son corps de ce flux indifférent, circulant et accessible à qui prend le temps de le surprendre, favorise l’ancrage d’une vie à sa matrice structurelle.
Ce flux permet alors seulement d’en saisir toute la poésie créatrice car il s’agit bien d'en saisir la « poétique au sens de poïêsis (création, fabrication, conception). » A. Berque, Poétique de la Terre, 204.
Il s’agit pour le corps d’en ressentir le flux & pour l’esprit d’en lentement concevoir le possible, d’en accepter petit à petit les messages que le corps lui délivre puisqu’il en a perçu, lui, tous les bienfaits que le corpzesprit peut en retirer en s’y lovant en harmonie subreptice & discrète avec l’univers qui nous contient sur un invisible qui nous porte & nous conduit, tel un vecteur sans pourquoi, sans rime ni raison, lave fertile irrémédiable, évidemment indomptable adressée à chaque usage propre.
Ressource bibliographique utilisée pour le factuel en début d'article. |
Les métaphores (en bleu dans le texte) proviennent de cet ouvrage. |
L'origine du terme poésie provient de cet essai. |