Pouce, la guêpe !
Au creux d’une nuit d’hiver
soudaine douleur localisée:

deuxième phalange poucière.
Éveil: poinçon visible.
Un animal dérangé

par une main baladeuse,
endormie. Mystère. Une
araignée se suggère.

Une réponse peut-être
viendra un jour et demi
plus tard dans un bruit
de goutte d’eau tombant sur

une feuille dans le bureau:
une guêpe perdue, faible.
Inclusion en un pot vide

de bonbons au miel.
Pas mieux, non ?
Elle ne le quitte plus, appliquée.

L’appui de fenêtre
la relâche
dans l’air froid dehors.

Propre,
le pot rentré
soir venu.

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