Nul besoin de mise en scène de soi
pour s’entendre écrire
du fond venu de là
une musique douce à la
peau.

Il n’est nul besoin d’éveil second
pour créer un univers fécond
de remontées aux pulsions
scalènes.

Juste les mots les sons leurs rencontres
l’entrechoc intime de bulles ouvrées
dans la saison des forces contre
leurs danses.

Il n’est nul goût pour l’entre-soi des coteries.
Chemin de poésie se façonne au corps
dans le silence d’une
impulsion.

 


Ce texte a été écrit après avoir lu un dossier sur la poésie orale (poésies urbaines) paru dans Le Carnet & Les Instants. (Ce n° n'est pas en ligne à la date du 14.3.14)

 


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