Elle savoure les accents de la rivière  
qui viennent d’on ne sait où, par delà  
les monts et les vallons du pays proche.

Elle apaise son âme des nuits sans rêves.
Ils se cèlent depuis toujours aux Marches  
de la conscience, qui s’en accommode.

Elle partira cueillir l’élégance  
en endimanchant sa robe moulante  
de fils suffisants pour l’avril qui vient.

La seule ivresse qui vaille est la joie,  
au creux de l’infime, du partage des corps,  
dans leurs chaleurs nulle part emmêlées.

Tenture close, les paumes explorent  
d’un sourire attentif l’éveil d’Elle,  
le roulis de son océan intime.