J’arpente ma crypte d’armures défuntes.
Mon fruit peut enfin mûrir  
au soleil de ces effleurements.

Ils ensemencent mes urnes
au hasard de leurs rondes inspirées  
dans la langueur attentive  
de la pièce aux rideaux rouges.

Les sarments de mes bois chétifs
crépitent faiblement d’une sève  
neuve et sereine qui irrigue  
les confluents et les méandres
de mes rivières intérieures.