Centon des vers de M.A. Roba, pour son anniversaire.

Elle n’est plus vierge cette page
Mais elle émiette peu de phrases.
Aucune ombre ? Tout est pur ?
Et le bout de ma main prolonge ses idées ?
Pour qu’en pays de barbelés,  
J’apprenne à jouer,
Dans un camaïeu de gris bleu,
Là où l’écume au ciel est mêlée ?
Pour qu’en pays de barbelés,  
Ma dévotion soit sans pareille
À contenir les flots de dés-aimance
Et à bercer les nuits de cauchemars ?
Elle n’est plus vierge cette page,
J’ai appris à jouer.  
Au bout de ma main glissent, fugaces,
Les souvenirs en partance.
Ils prennent la mer
Mais laissent la mémoire en jachère.

Dl 14/04/2012

Centon : utiliser des unités de phrases extraites de la poésie de Marie-Astrid Roba (en utilisant à minima des mots personnels) pour reconstruire un poème personnel.