« J’aime aussi que le vent me berce  
et que la pluie me brouille
un instant le regard
car je possède plus de sens
qu’il n’y a de poèmes et chacun me procure
un différent vertige »
Karel Logist, Une quarantaine


En lisant ce poème, m’est venu,
avec le même départ:

Un différent vertige

J’aime aussi que le temps me renverse
de longs instants
au fil du regard
en un desserrement
au plus près de  
l’éveil à soi,
sans rompre jamais
le fil gorgé
de la conscience.

S’élaguer au sein de la joie
qu’accompagne
un mouvement,
peut-être guidé  
par l’amour
de soi.

Gai,
le corps
s’enracine
dans l’épure
et s’amplifie
du respect
qui imprègne
cet adoucissement
au cœur
d’une continuité.

Le corps s’irradie.

Il s’émeut
sans fioritures.

J’ai saisi de l’intérieur  
ce faire corps avec
le mouvement

« car je possède plus de sens
qu’il n’y a de poèmes et chacun me procure
un différent vertige »

Une version plus accomplie se lit sous Un déférent vertige.