Kolig, Désir, vu à Bozart,
Beyond Klimt, 29 11 18

Seul un désir incandescent
permet de se dissoudre dans le réel
comme le sel dans l’eau.

Un temps de latence est bienvenu
pour réintégrer le soi,
comme pour récupérer le sel dissous…

Il est sage, en dehors de l’incandescence,
de s’en émerveiller:
tant d’humains n’ont pas accès au soi,
encombré qu’ils sont par leur moi.

 

D’après un chant de Lalla, poétesse mystique du XIVe siècle, (mal) traduit en français à partir d'une traduction de l’anglais par un auteur fort connu… dans les milieux du tantra, en attendant une (probable) meilleure traduction directement du cachemirien par une autrice formée par L. Silburn: Marinette Bruno.

En attendant, ce poème de Lalla réécrit:

La kundalinî s'éveille
une fois l'esprit qui différencie assoupi.
La source des cinq sens
jaillit constamment.
...
La conscience,
perpétuel frémissement
de l'état suprême.