J'incruste le corps dans le temps fluide,
au cœur de mon milieu de prédilection,
face au charme & à la terrasse,
soleil de gauche, terrasse en vue.

Je suis un calme déposé.
Insécable de
l'écoulement du temps
auquel je suis inséré.

La diversité de mes intérêts enlivrés
fait graviter autour de moi
une série de concepts
qui contribuent à la définition intellectuelle
de ce que je suis devenu.

S. Prajnanpad via A. Comte-Sponville & le tantra;
jazz (Jean-Pol Schroeder, Maison du jazz à Liège) et mésologie (Augustin Berque)
par mon histoire personnelle,
les dictionnaires, mon vrai métier,
la poésie comme forme adéquate
de l'expression du soi,
en évolution fluide et permanente.

Le Bhagavad Gita aussi,
ainsi que Jean-Luc Mélenchon,
un enthousiasme résiduel pour un domaine
qui m'a longtemps tenu captif
dans une sphère limitée.

L'amical ensuite, le relationnel,
dont j'entretiens avec amour
les liens.
Je sais mieux ce dont il s'agit maintenant.
Et ai peut-être davantage de savoir-faire
grâce à un savoir-être vivacité vitale, densifié.

La vigueur intérieure,
cette vivacité vitale,
n'est plus, en tout cas beaucoup moins,
atteinte par l'énergie un peu absente de ce jour.
C'est ce peu de présence
qui ne me fera empoigner aucune machine
au jardin, un sécateur tout au plus.