J’alanguirai la rudesse de vos remparts.
Collioure est le second
paysage cher.
À côté du charme havré.
Houspiller l'inédit
sans carte postale.
Plaisir d'illustrer les jours
en choisissant le carré en 2012
ou
le carnet de la ligne désertée en 2014.
Par exemple
S'y rendre en train, une évidence. Les gares défilent, s'observent du coin de l'oeil.
Machines... aux abords des gares d'autrefois...
Le carré, un choix photographique
avant tout.
L'année 2012.
Chaque texte s'illustrera d'une photo en carré.
Je reviens avec plus de 15.000 caractères (environ 3.000 mots).
2012 en mon second paysage fut une retraite littéraire (et tantrique).
En tercets illustrés. Chaque photo cèle un triangle. Production 2011.
Collioure 2013.
Un festival:
« Un livre à la mer ». Il était temps d'en profiter: ce festival a vécu sa dernière livraison en 2013,
changement de majorité municipale oblige...
Un Carnet né à La compagnie du Kraft.
Des photos à l'oeil avec un appareil enfin léger.
Unité de lieu: Collioure.
Unité de temps: le temps d'un festival rendant hommage à Camus et à l'Algérie.
Unicité de l'action: soi.
L'effervescence de cette animation touristique porte une kyrielle de surprises, de rencontres,
de découvertes.
J'en étais resté au Camus romancier pour lycéens. L'homme était bien plus riche.
Une amitié profonde avec René Char m'était connue, un socialisme libertaire assumé
totalement tenu sous boisseau par la bien pensance parisienne.
Il aura fallu l'éditeur (comblé!) de Stéphane Hessel, Indigène, pour déterrer un ouvrage
rassemblant les écrits libertaires d'Albert Camus, originellement publiés dans
des revues confidentielles, puis par un éditeur marseillais confidentiel.
Ces textes ne faisaient pas partie de la première édition Pléiade.
Depuis mon retour, je baigne dans les écrits non fictionnels d'Albert Camus. Ils me parlent. Je vous en parlerai peut-être.
Les peintres, la lumière, le fauvisme, toute bienveillances faites au Sud.