Une ombre t’emmène dans la nuit
La où elle peut te tuer comme on tue le mouton
Pour la fête de l’Aïd el kebir
Et tu te laisses emmener sans résistance
Ta vie se termine dans le meurtre et dans le sang
Pendant que tu crois à ton impuissance
Ce qu’il te reste d’âme se dissout dans l’obéissance
Le silence et l’acquiescement, tu ne fais rien
Pas même pour sauver l’enfant que tu abrites
Tu ES le mouton de la fête
L’ombre te recouvre, te phagocyte, te digère
Elle a raison, quand tu ne sais plus ce qui est juste
Il est temps de disparaître.
Domi Lejeune 05/01/2012