Il est une bienveillance faite au soi que d’être centré sur son essence personnelle.
Il est pour cela essentiel à notre humanité de n’avoir pas renoncé à penser, même si cela isole.
Être devenu ami de son enfance en demeurant un adulte cheminant en unifie la sinuosité d’une homogénéité singulière: elle offre une cohérence posée en soi tel ce vêtement ajusté entre le lâche & le trop serré. Le corps surgit ainsi d’une présence de soutien.
L’attention portée à cette incandescence énergétique la rend lisible en prévenant la rumeur du monde.
Puissent les contingences du quotidien s’accueillir harmonieusement d’un sourire intérieur plus permanent, musquant le visage d’une présence sereine pour l’approchant de soi.
Plusieurs appariements de mots proviennent d'articles lus dans Le matricule des anges n° 183. Hommage discret est ainsi rendu à leurs auteur.e.s.
La photo du Bouddha en pied: le naga est le serpent dont la tête apparaît derrrière son oreille droite. (Musée Guimet, Paris)