La mer amorce les ressacs
dans un cataclysme indécent.
La mer accoste les sons,
ses bulles volant en éclats.
La mer affole les corps
livrés à ses paroxysmes.
La mer adoube les ports
mordus par les vagues lointaines.
La mer étiole ses bords
de craies précaires et s’isole
en fractales aléatoires.
La mer mordille ses remords
au soleil surchauffant l’onde
captive face à l’océan.
(13.12.11, sonnet principalement heptasyllabique)