La notation alignée des sous-titres dans le carnet supplée à un manquement éditorial manifeste. L'enfilade de ces mots-clés attitrés intensifie encore la portée probable de l'oeuvre terminale de Michel Serres. Il y a déposé la somme des retenues glanées au cours de sa longue vie désormais close (1 9 1930 - 1 6 2019). La lecture se confronte à un message désossé qui opère des approches, souligne des convergences, élance des perspectives. À chaque lecture dès lors de s'approprier ce message en y creusant un chemin personnel. TABLE DES MATIÈRES DÉTAILLÉE ↓ |
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La lecture d'un proche du philosophe, ici.
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« La joie de l'éloge dilate notre âme qui, ainsi, devient aussi inventive que l'univers ou la vie; notre joie envahit alors l'universel des relations. » Michel Serres, Relire le relié, 196.
Autant de balises, autant de cailloux semés sur un chemin pour que notre lecture s'y adosse, y revienne, s'y approfondisse.
Michel Serres conclut presque sur l'énergie. Les quinze dernières pages de l'ouvrage sont une autre & très belle façon de dire le flux énergétique universel, tel qu'il se formule depuis quelque temps ici même.
Cet ouvrage fait escale. Accordons-lui l'attention qu'il requiert en y revenant encore & encore. Chaque phrase semble avoir été pesée. Il est possible que ce volume accompagne un chemin, comme l'Éthique spinozienne.