L’ordre nouveau trafiquait le côté sombre
de nos apathies. Il émouvait nos ombres
zombies dans la fierté du matin bleu.
La mort s’était pointée à la grosse morbleu:
la nuit, tous les couteaux sont gris.
Le côté si lumineux de la force
adoptant le renouveau n’a rien de
charismatique.
Elle a le zèle austère des illuminés
en jupes de pudeur qu’émancipe le vent
dans le secret qu’exige tout acte fondateur.
Un jour se dérouleront les tapis rouges
d’une transition citadine et rebelle
au cœur de jardins ouverts et sans perdants.
L’échine des mondes anciens assouplira
l’énergie des hommes en bougie d’épargne
dans le respect d’un désordre créateur.
Les exclus de l’ancien monde accueilleront
les trafiquants en tous genres à bras ouverts.
S’établiront alors des balises neuves
d’une éthique enfin consentie et solidaire.
L’impossible se rêve, les yeux grands ouverts.
Leur égoïsme sera mis en déroute
par l’amour énergétique du monde neuf
sans nier le silence propice aux
semailles en saillies dans les sillons
de nos syllabes assagies par ces souffrances.
19.7.13 Retrouvé au creux d'un carnet alité...