L'état plus permanent de l'urgence à être françaisement vigilant instaure une routine qui tend vers la passoire. Les sacs ne sont pas vérifiés ni à l'embarquement ni au débarquement en partant de Bruxelles; l'identité oui, à l'entrée sur le territoire français; enfin... ils font briller l'hologramme dans la lumière pâle de la grisaille garée et voient si la physionomie réelle colle avec la photo... Sans informatique ! ET bonjour le délit de faciès évidemment...

En quittant le territoire urgent, par contre, ils vérifient le contenu des sacs (je ne vous décris pas l'air blasé de la fonctionnaire préposée à l'écran !), des fois qu'on aurait acheté quelques armes à Dassault industries, j'imagine... Enfin, la Belgique est plus sûre ainsi; pas la France, hein !

Est-ce bien coordonné tout cela ?

Ou bien: s'agit-il de nous habituer à attendrrre en file indienne comme des moutons qui vont à l'abattoir ? Pour que, le jour où l'on demandera aux hommes jeunes et valides de Marrrcher en rrrangs vers le front, ils obtempèrent sans broncher. Des fois, j'me d'mande...

15 à 20' d'attente dans le froid avant que la vérification d'identité des entrants soit terminée pour que nous puissions commencer à faire vérifier nos bagages... Le train partira avec 10' de retard, rattrapées à l'arrivée.

Ah oui, et note à benêts: pourquoi le niveau de la menace a-t-il été abaissé à 2 sur le territoire de la région Bruxelles-Capitale et pas sur l'ensemble du pays ? Parce que les fonctionnaires de police en avaient marre de ne servir à rien en gare de Bruxelles-midi ?


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