Une rivière endimanchée
Faite de rêves printaniers
Charrie des sourires honteux

Devant la mort qui s'étend
Se déverse et fait l'air du temps:
Cueillir çà et là les sourires du bon temps.

Avril déverse tendresse, soleil et nous caresse
Dans nos pas errants ou inquiets devant nos écrans,
Ivresse de larmes chaudes au milieu de nulle part.

L'étouffement se rapproche,
L'issue derrière une porte close,
Garder souvenir de la couleur des roses.

Nos décisions vagues,
Nos mystérieuses incomplétudes
Un océan saoulé par nos certitudes.


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