Tes mains terreuses se reposent
odeur d’herbe gorgée d’eau emplit tes yeux
Ton nez recompose la carte des plantes
Les feuilles se décomposent

Et modulent les branches du grand charme
La menthe envahit l’espace de tes pas
La senteur de la sauge  te guide vers
Celle de citronnelle adossée au lilas

En octobre le soir, le jardin s’offre à toi
La flamme éteinte de capucine,
L'éclat assourdi de la rose, le bleu sombre de l’hortensia

Célèbrent la vie sous tes pas
Tu la sens, tu l’entends plus que tu ne la vois
Dans la pénombre du soir d’octobre.

Domi octobre 2o11


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