Hâte- toi de transmettre
Ce que tu ne sais pas qui git au fond de toi
Déplace les nuages
Les rocs qui bloquent le passage
Va là où le noir reflète la lumière
Où les ombres contiennent l’envers des rêves
Où les cris sont l’écho des choses oubliées
Où la vie bouillonne et protège
Une vérité ténue, exigeante et nue
Qui est tienne, qui est toi,
Qui est la seule que tu auras
Ne parle, n’écris, ne partage
Que de ce centre de gravité
Fais-en ton étoile polaire
Ta voie lactée
Le chemin des choses justes
Où la vie et la mort se rejoignent
Se conjuguent, dansent
Et tissent une trame plurielle
À jamais associées
À jamais reconnues
Suite à une lecture du poème ’Tu es pressé d’écrire’ de René Char, incitation de Karel Logist: poème à l’impératif …
27/01/2013