Suppose
Que mes lèvres soient nues
Et se marbrent d’hiver
Et que je te demande
D’embraser nos mémoires
Et les faire rougir
Et les faire danser
Suppose
Que je t’offre un pinceau
Et un ciel étoilé
Et que je te demande
De le poudrer de rêves
De farder sa mémoire
Et dedans nous dissoudre