La rose au jardin endeuillé
Unique survivante
Sous le souffle glacé tremblante
Commence à s’effeuiller

La pelouse lourde de pluie
L’arbre aux bras dénudés
Les grands nuages boursouflés
Le retour de l’ennui…

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Le bel automne mélancolique
Sous les larmes d’un saule
Aimerait trouver une épaule
Avant sa fin tragique

Ces vers sont mélodramatiques
Ah ! Lèyîz-m’ plorer !
L’automne malade adoré ?
Un opéra comique !

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Le temps dépose sur ma peau
Mille taches de lune
Ou bien de cimetière, brunes
L’âge des oripeaux…

Le temps pose sur mes cheveux
Fils de neige et d’argent
Du miroir aux reflets changeants
Je détourne les yeux…

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Beau miroir, voile-toi la face
Ce reflet n’a plus d’âge
Sur ce visage flou, mirage
Les traces ne s’effacent…

Le temps s’en vient le temps s’en va
Qu’importent les années
Les journées n’ont fait que passer
Je ne les compte pas

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