Et puis un jour…
ton domicile devint hostile
les escaliers se rebellèrent
tu mis le genou en terre
et pas de relevailles…
C’est alors que tu capitulas.
Et l’on fit l’inventaire
de ta vie et de tes placards…
On ne peut pas tout emporter
dans sa dernière demeure
Et l’on vit ta maison vomir
en vrac et en désordre
tes meubles, tes trésors
tes précieux classeurs
et toute ta belle vaisselle
Mais tu n’étais déjà plus là
On avait vidé les poubelles
balayé la poussière, les souvenirs
et les regrets éternels
effacé toutes tes empreintes…
Tu résides au « Soir paisible »
À force de repos, tu t’étioles
Un de ces jours, ma belle
tu manqueras à l’appel
et mon cœur aura de la peine…