(souvenir de Bouillon, octobre 1971)
La rivière s’étire, miroir trouble des sapins
Agriffés à son flanc qui,
Graves, me saluent avec des frémissements
Sur l’eau noire flottent des brouillards
Le ciel d’automne est gorgé de nuages
Les appels de grands oiseaux noirs et criards
Que le vent répercute
Se cognent aux collines abruptes
Je frissonne…