Premier samedi d’avril
Giboulées et grésil
Le soleil hésite à se découvrir
La pelouse tondue de frais
Frissonne sous l’averse
Le marchand de glaces
Sorti de son hibernation
Remonte à la surface
Les quatre notes de sa chanson
Ambulante
Claironnent allègrement
Et l’on voit surgir des maisons
Tièdes les enfants blonds
- ils ont bien grandi cet hiver -
Dans leurs paumes serrées ils ont
Un euro, ou deux
Le prix de la gourmandise
Dans leurs yeux ils ont
Une lueur de convoitise
Chocolat vanille ou noisette
Cornet petit pot ou galette
Merci Pierrot !
Premier samedi d’avril
Giboulées et grésil
Sur la langue cependant
La brûlure du printemps…