Le corps est dispos.
Il reçoit l’énergie  
limpide en soi.

Le pas est souple, posé,  
le souffle fluide.  

Il est une mécanique  
qui m’échappe.  

L’esprit a surmonté
cette désillusion  
sans espoir  
qu’il maintenait au feu  
dans un recoin encombrant  
à force d’être discret.

Je me sens libre et  
maître de l’ambiance  
qui me règne.

Le corps est envie.
Il serait volontiers le siège  
d’une ardeur
lui prouvant  
sa réalité augmentée,  
sans les ombres 
des affinités humaines.


La symbiose a ouvert un passage  
en haut du diaphragme.

Il y avait de l’attention à moi.  
Le mental était débranché,
comme absent, presque.  

J’étais intègre
à la séance.

 


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