Que le corps sache ainsi se déposer dans la chaleur matricielle, fût-elle mécaniquement et ondulatoirement obtenue… est un bien fait à soi. Cet ensablement dans une chaleur gaînée évoque, sans l’égaler, l’éveil du massage hebdomadaire fait au corps de soi. Le pied se pose au sol dans la pertinence circulante de la plante collant à la semelle, « preuve » de détente réelle après une méditation réussie. Une plus complète aisance à être aussi, comme ayant gommé la pile active du jour. Méditer, ce retrait en soi devenu fiable. Une légèreté rencontrée. Une remise des compteurs à zéro. Beautés que ces instants-là, flottant dans la conscience avivée de soi, sans plongée dans l’univers feutré mais indiscret de la nuit sans cailloux.


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