J’érige des passages. J’expérimente des voies neuves dans cette forêt mienne que je croyais connaître, en me trompant, ou plus exactement en n’en ayant visité que des abords balisés et sûrs. Les passages discrets débouchent sur des clairières jamais encore visitées. Être confié à sa forêt, attentif à la moindre fleur prête à éclore, à la trace d’un accenteur mouchet qui çà et là picore, au champignon farceur qui complète le décor. Envisager l’éventuelle découverte de nouveaux passages, un jour, sans l’aide précise d’autres mains. 25.08.11, poli le 27.08.11. |
Des passages s’érigent. Seuls des abords |