Se respirer joie pérenne,
continue par sa trace,
assidue à l'intense, discrète,

façonnée à même l'énergie,
traversée par le corps
qui s'y abreuve, s'en nourrit,

déterminée, loin de l'écart.
La nuit a chassé le crépuscule
en asseyant une humidité

sombre, dense sur les toits,
transparaissant sans y disparaître.
De neuves coursives intestines

explorent les univers intérieurs
à l'abri d'enveloppes huilées
par des mains devenues expertes,

fascinées par les possibles infinis
s'offrant à l'émancipation
de voies fermes & centrales.

Péremptoire & ouvert, le corps trace un passage
sur la voie philosophique.
Ses outils conceptuels

sont précis & façonnés
à l'exacte mesure de cheminements
qui se précisent pas à pas.


« Toi qui marches, ce sont tes traces
qui font le chemin, rien d'autre
Toi qui marches, il n'existe pas de chemin,
le chemin se fait en marchant.
En marchant on fait le chemin
et lorsqu'on se retourne
on voit le sentier que jamais
on n'empruntera à nouveau ».
Cantares de A.Machado.

Capté sur la page du Visagier intitulée
Comprendre la philosophie de Spinoza


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