C'est en confrontant la nuit
à l'auge de son éveil
que le corps se saisit
de la pleine mesure de celui-ci.
Ce qui se serait autrefois nommé
insomnie lui parut si saugrenu
comme convention qu'il échangea
bien volontiers les étiquettes.
Ce lissage au plus près de soi
ne nie nullement son essence
diurne, solaire, sans pour autant
minimiser la part nocturne
nécessaire à son accomplissement.
COVID-49 jeudi 30 04
Le dessin est extrait de la p. 488 du roman Les barbares, J. Abeille; il est de P. Berneron.