Au lobby nucléaire qui les aime tant...

Le train longe
des terres gorgées,
parfois labourées,
vertes aussi,
piquées d’arbres
sans joie.

Terres en surplomb
de maisons alignées.

Trois éoliennes
font tourner
leurs trois ailes.

Comme les moulins
d’autrefois,

elles habillent
les paysages.

Elles ont l'élégance tranquille
du bon goût.

Le vent les électrise
d’énergie bienvenue.

Majestés profilées
sur un ciel gris
de ses pluies implorantes.

Chaleur au visage intérieur.
Semi-somnolence
à l’éveil de plume.

Les verts s’entrecroisent
de nuances diverses:

profonde,
lumineuse,
pâle,

maladive,
naissante.

L’air fendu par le train porte
le bruit indigent au paysage.

Les buttes naturelles
et les murs anti-bruits

l’amoindrissent
sans le supprimer.


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