Ce qui façonne la parole
jusqu’au silence
entrouvert soudain transparent
avant que l’air ne brasille
Le faîte jusqu’à s’aligner
sur le chemin des sources
Présent où se décompose
le plus avant sous les pas
qu’environnent pour nous
les clartés mitoyennes
Et le centre au plus profond
oublie la torsion des jours
L’évidence où je dis
surélève toute avance
S’avoue découverte
la parcelle reconquise
dépositaire sans défaut
du visage mis à nu
Fernand Verhesen (1978), Les clartés mitoyennes, Le Cormier, p. 41.
Bio Maison de la poésie, Namur.