L’arpège, en cocons de flanelle, arbore la litanie cathare des corps entassés. Le civet foncier babille en déshérence, la chasteté des agissements et des chaumières cadenassée.
Amortir de la stère les contusions, l’essence de glaires – cercueil de son affaissement. C’est une chaste écharpe dodue sur sa fraise, ses tendresses cuivrées, ses embellissements, ses conditions.
L’humour, la rive, l’essieu des pires, des brelans que la daube étourdie sans gigogne, désigne ici à l’annuité, sa fêlure de beaux outrages. Je te rallonge, tu m’essuies et m’excites. Tout se dénoue en un reste théâtral. Humour diffamé, diffameur.
Membre d’une noirceur prosélyte, à fond de cale où se prolongent les corps des naissants perdus à la promptitude mondiale. Pisser le furoncle, le premier plissement.
(piégeuses).
Caviardage, règle plus stricte encore: remplacer chaque mot par un mot de même désinence, (et, par la même occasion, changer la portée du texte de l'auteure originale, comme toujours... mais particulièrement ici! Licence poétique, sûrement!)
Colette Nys-Mazure in Feux dans la nuit, la renaissance du livre :
La neige, en flocons solennels, honore la liturgie barbare des corps embrasés. Le duvet princier habille de silence la vérité des gémissements et des prières exaucées.
Sortir de la sphère des confusions, l’effervescence de chair accueille son apaisement. C’est une vaste chape descendue sur la braise, ses caresses navrées, ses étourdissements, ses redditions.
L’amour, l’esquive, l’enjeu des rires, des élans que l’aube répudie sans vergogne, assigne ici la continuité, son allure de hauts parages. Je te prolonge, tu me poursuis et m’incites. Tout se renoue en un geste inaugural. Amour affamé, affameur.
Chambre d’une blancheur insolite, monacale où s’allongent les corps des gisants rendus à la solitude primordiale. Lisser de l’ongle le dernier froissement.
(neigeuses)