Soit l'estaminet propret, après.
Ils savourent apaisés
les plats enlacés
de leurs ébrouements alités
au sommet de leur plaisir
Ils rejouent sans se toucher encore
les ballets silencieux
des mélanges délicieux
de leurs décollages du port,
de leurs écolages du sort.
Ils repoussent les limites
de leur chair au plus profond d'eux-mêmes
Ils palpent la peau de l'autre à l'envers;
C'est la sienne et ça c'est la mienne.
Instants démentiels, ces fusions réussies,
où les après ne sont pas tristes
parce que nous savons d'avant
que le labyrinthe
n'est que le désespoir béat
de nos ailleurs embourgeoisés
et intacts.


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