LA FLAMME naît, se déploie, s’embellit en prenant de l’ampleur.
La flamme se rengorge.
Sa vigueur pulsée est une métaphore visuelle de l’énergie disponible à soi.
Une vitalité propulsée. Propulsive. Très différente de l’impulsive, qui ressortit d’une impulsion donnée dans le moment, dans l’instant.
La vitalité est vitesse acquise dans les profondeurs du soi.
La vitalité propulse le corps.
Vitalité= caractère de ce qui manifeste une activité remarquable. La vitalité devient manifeste, elle se fait festive par les mains, mani-feste; elle propulse le corps. Il la propulse.
L’énergie propulsive plonge ses racines dans cette plénitude acquise de soi. Cette plénitude atteinte en soi. Ce « Sois ! » devient plénitude. Sois, deviens plénitude.
L’expression « activité remarquable » qualifie bien l’inaccoutumé de ce couple.
Est remarquable ce qui est digne d’être remarqué, spécialement par … sa qualité.
L’énergie propulse une qualité d’essence digne d’être remarquée.
L’énergie propulse une qualité essentielle du soi digne d’être remarquée pour la qualité d’adéquation entre l’énergie et le soi qui en est le berceau, qui en est l’origine.
Est digne ce qui est en accord, en conformité avec quelqu'un, quelque chose.
Qu’il y ait adéquation entre LE SOI qu’est ce corps-ci & l’énergie qui le propulse (et s’origine à lui en le traversant) dit assez la nature essentielle de ce lien intime. Le soi et l'énergie con-verge-nt. L'adéquat est une forme particulière du convergent, de la convergence.
Il est adéquat, ce lien, proportionné à son objet, adapté à son but. Cette adéquation est un calage trajectif sur la joie, càd en se calant sur le trajet que balise la joie. L'adéquation CORPS-ÉNERGIE les cale sur le trajet que balise la joie. L'adéquation CORPS-ÉNERGIE met en place une nouvelle forme de vie. Elle l'anime. Il l'accueille comme soi. Elle le rend vivace. Il l'épouse dans ses moindres recoins. Ils ne font qu'un, souvent, dans la discrétion des unions durables...
L’énergie native au soi a pour origine le cosmos; l’énergie native au soi propulse ce corps-ci (qui est tout le soi) de manière proportionnée à l’objet de l’instant. Elle est disponible, se tient à disposition, selon que besoin.
Cela permet le brouettage « orgasmique », la marche soutenue en ville. La cueillette des pommes aussi, dans la chaleur de ce corps-ci.
L’énergie native au soi pose tout le soi au cœur de chaque geste qu’elle conçoit (Qu'on soit !). L'énergie est le corps. Elle le façonne en l'incorporant. L'énergie s'est en-corp-orée.
D’où cette sérénité parcourant l’échine, this kind of wisdom which oozes out of this body, whatever it does.
It ? It !
Souvent la lexicographie apporte un regard frais sur l’expression de ressentis qui ne demandent qu’à s’exprimer.
Les mots qu’utilisent les lexicographes, tout à leur affaire définitoire, deviennent ainsi les instruments propres à formuler un ressenti (Rendu avec force, avec vivacité dit le Grand Robert), les mots en arrivent à traduire une vérité intérieure qui se glisse ainsi au creux du matin, en fin de nuit. (10 10 15, 6h55 /11 10 15, 9h)
Se compose ainsi, petit à petit, une arborescence (non cliquable) de liens entre plusieurs textes éclairés par la même respiration, la même meilleure plénitude de soi. Les hyperliens sont en rouge dans le texte. Dans l'arborescence, les recueils sont entre parenthèses, les titres des poèmes en sont dépourvus. Les couleurs des fonds marquent l'appartenance à un même recueil.
Les mots surlignés ont été joutés le 4 1 19.