Une fois chauve, 
à son automne, 
l’homme 
ne dispose pas des ressources 
de l’arbre 
qui se regarnit au printemps, 
après avoir couvé ses bourgeons 
tout l’hiver. 
Chauve, il est, 
tel il demeure. 
Voilà ce que c’est 
de se vouloir 
plus indépendant 
du cycle des saisons. 
Un prix à payer, 
cette perte de saisonnalité.
