La mer envisage la côte.
La moustache d’écume souligne
le contour fractal.
La vague brise son eau.
Une myriade de goutelettes
aère l’infiniment poisson.
La surface remue l’à peu près.
Il leur suffit de nager
à la marge des remous.
Le poison de nos défécations sans épure
distille nos sucs vers le grand large.
En toute impunité.
Le tuyau s’enfonce à peine.
La plage du Nord,
un bilan microbiologique?

mai 2009


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