L'éveil festif porte attention
à la maitrise tranquille
au service du meilleur entretien de soi.
La candeur des chemins de nos songes
élargit encore l'horizon* de nos joies.
Elles montent aux jambes
en picotis que l'énergie leur vaut,
un peu comme ces courants d'air
qui allongent le corps au passage d'un train.
* Les mots de ces deux vers ont été suggérés par ce poème en prose de Renaud Strivay, in L'écrin des souvenirs, Seraing, P. Martino, 1922 (Fonds Mémoire de Neupré):
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La neige 67 Blanche comme des plumes de cygnes, la neige tombe sur les routes tranquilles. Sa pureté éblouit nos yeux autant qu'elle charme nos coeurs, parce qu'elle n'inspire que des pensées virginales et pacifiantes. Mais hélas ! le pided des passants, la roue des véhicules, la poussière et la pluie ternissent bientôt sa candeur et elle apparait alors fangeuse et attristante. Image fidèle de nos illusions ! Blanches comme les flocons de décembre, elles voltigent autour de nous, puis se posent délicatement sur les chemins de nos songes. Leur candeur éclaire nos regards autant qu'elle élargit l'horizon de notre gaîté. Mais hélas ! la rançon des espoirs, la faillite des entreprises, la haine et l'envie, souillet bientôt les lys de leurs ailes & tels des oiseaux blessés, elles tombent lamentablement sur le sol impavide. |