Une gare, on commence par y passer.
Puis on y reste après s'y être garé
ou pas loin, ou dedans, pour y regarder
passer celles et ceux qui, y passant sans y rester,
prennent même un train, à la rigueur !
L'urgence, le trot, voire même la course
tendent le cou vers l'objectif,
inquiets de l'inconnu qui pointe le bout du pif,
parfois ponctué d'une intense minceur.
Juste avant que les portes ne se ferment. C’est une bourse !
A tant retarder son départ,
arrivée trop tardive.
Parfois, les trains sont même à l'heure.
(Sur certaines lignes, fô pas rêver!)
Qui trop fait la course rate le marchepied final.