La nuit fut propice aux ressourcements.

Le corps du jour est laiteux  
d’un brouillard déposé.

Le proche est un halo venu de loin.

L’œil vif s’accommode  
de l’indécis de l’aube.

L’arbre consent à la fixité.

La lumière abandonne  
le corps à sa joie intérieure.

Le sens du zen est ce charme centré.

Le soleil fait au lait  
des accents lumineux.


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