Le nuancier automnal s'esquisse.

Premières feuilles ambrées,
deux le cinq sur la pelouse
une le sept sur le Rus.

Les feux estivaux s'apaisent.
La saison des vents gonfle les joues,
tel un Miles Davis

dont le jazz novateur
se colorait de notes choisies
dont la dispersion sonnait encore

dans le silence d'après.


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