Le charme confie au vent
qui le parcourt, tel un flux
dans l'échancrure du réel solaire,

ces reflets dorés.
Se poser
là, dans la lumière,

telle une offrande reçue
avec gratitude
par la peau qui s'y enhardit.

La pelouse se parsème
d'effeuillées moins rares,
offrant au cycle de la vie

une qualité organique
qui ressourcera la terre
une fois l'hiver installé.

Leur sécheresse crisse
sous les pas.
Ne pas s'enfreindre.

Se déposer à même cette verdure
Ne rien entamer
que la recharge de soi.

Un corps tout en lectures sert de reposoir
aux détachées que le vent emmène dans
son courant oblique.

Il règne ici un ordre échevelé.
Le vent l'émeut sans le perturber.
il apaise au soi le flux sensible

un moment dérangé par tant.
La présence insinuante du vent
inocule d'inutile

de maigres paravents
conçus pour être vendus
sans promesse...


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