Une pluie à la finesse éparse
ponctue le crâne
déambulant, matinal.

L'air frais s'amoncèle
en larges goulées
fraichies par leur séjour nocturne.

Quelqu'intuition s'approprie l'instant,
avec à-propos,
en ce for intérieur.

Comme si chaque émulation lumineuse
modifiait l'environ visuel:
chaque regard détaché de la page offerte

pose sur la verdure
une intensité grisaillante neuve.
L'eau suinte par tous ces pores invisibles.

L'humide, à l'emprise presque surréelle.
L'automne, un millefeuille de sensations inédites.
Blondeur fugace de l'air ambiant:

se trahit alors
une couche allégée.
D'autres gangues surgissent

sans égard pour l'humeur
qu'il s'agit de tenir égale.
Ainsi se désosse la tristesse

d'une lourde grisaille d'intérieur.
La nuit verveine se glisse sous la couette.
Le corps y déploie son insu.

Recherche

Statistiques

  • Membres 4
  • Articles 3627
  • Compteur de clics 9613396