Une pluie à la finesse éparse ponctue le crâne déambulant, matinal. L'air frais s'amoncèle en larges goulées fraichies par leur séjour nocturne. Quelqu'intuition s'approprie l'instant, avec à-propos, en ce for intérieur. Comme si chaque émulation lumineuse modifiait l'environ visuel: chaque regard détaché de la page offerte pose sur la verdure une intensité grisaillante neuve. L'eau suinte par tous ces pores invisibles. L'humide, à l'emprise presque surréelle. L'automne, un millefeuille de sensations inédites. Blondeur fugace de l'air ambiant: se trahit alors une couche allégée. D'autres gangues surgissent sans égard pour l'humeur qu'il s'agit de tenir égale. Ainsi se désosse la tristesse d'une lourde grisaille d'intérieur. La nuit verveine se glisse sous la couette. Le corps y déploie son insu. |