L’horizon de mon ouest
s’est dégagé pour le soleil
d’automne en chaleur.
La table s’éloigne du mur
à mesure que l’heure tourne,
perpendiculaire à la fenêtre.
J’absorbe l’énergie captable
par le visage et le torse
au molleton noir qui s’y réchauffe.
Demain j’aurai les jambes
en velours côtelé pour lutter
contre le froid matinal.
Je vais aller promener la tondeuse
sur l’arrière du jardin,
question d’y voir clair
dans l’herbe neuve
semée par le jardinier
qui a placé la grille à lierre.
Pondre le flux en tercets
fera le poème
de 21 lignes.
15.10.11 17h