Au gré du vent
qui se prend
dans les plis
de novembre,
elle détache
par temps calme
l’infini consenti
de sa robe ocre,
glissant comme
par mégarde
pour se retrouver
alanguie à ses pieds,
balayée, dispersée
par les bourrasques
du décembre qui vient.
Elle est hommage
à la verdeur
de feux anciens.
Le tapis de ses oripeaux
nimbe le moindre rayon solaire
de lueurs chaudes,
à même ces oriflammes.
Elle va nue,
telle la discrète,
offerte à la promesse
des saisons à venir.