Car l’Homme porte attention

à chaque instant: l’évanescence
de ce vent dans les voilages
remplit ses poumons d’air

neuf, propice au corps, naseaux
déployés, l’œil abimé
Caresse ondulée les épanche.

L’amplitude de la vague
qu’il dessine, observe, serein,
couronnant l’éveil.

Poussées contingentes font de chaque pli
un gonflement gorgé du silence
de la Terre tel que l’homme l’entend.

La vague frémit, peine à suivre, parfois,
se confie à lui, bords déployés
par lesquels il se faufile.

Pli étiré par la force
subite reprend langueur
seconde d’après.

Car l’Homme médite sur le vent

qui accueille, matinal
le corps déposé au cœur
de la nuit, dispos au jour,

paré pour les ablutions
dans la chaleur accueillante
pour le corps attesté.


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