L’aube qui vient ouvre le banc
sur un ciel détaché
de sa gangue blafarde.
Et le café prendrait
presque
des reflets bleutés.
L’humidité terreuse
suspend à l’air naissant
un arôme oublié.
Comme si la terre déjà
savait l’ébrouement proche
sous la chaleur à retrouver.
Il s’amoncèle une lumière pâle
sur un pan du clocher
accroché au village.
Les lysimaques ont
dépoussiéré leur jaune
d’une grisaille indécise.
Les maçons célestes furent prompts
à reboucher ces béances
en moins de deux heures.
Le désordre, cette teigne, règne.
Les balayeurs de par là,
d’infatigables paresseux,
ont entendu…
30.06.13 de 5h à 11h15