Avançais d’un pas prudent
dans la steppe-palissandre.

Vous augurerez sans rien y perdre  
d’autres possibles dans une vie  
par ailleurs lisse, intérieure et secrète.

L’arborescence feuillue me surplombe &  
met en lumière par transparence
le vert ondulé de ces capteurs dynamiques,
charmeurs et oscillants,
au gré d’un vent caressant
la peau d’une plume,
comme sans y insister.

Deux pommiers jutent leurs fruits  
dans la lente ferveur de l’été.

La peau savoure du vent la tendresse.
Le dos se parcourt d’un trajet de pointes
d’herbes sèches. L’abandon à la terre  
accueille du soleil le toucher
déposé dans la détente  
accomplie par l’énergie épandue.

Cette calme épure de soi  
dans l’univers familier  
m’est silence content du seul  
dans la lumière favorite.

Se recharger  
d’élégances opportunes,  
contenues et décisives.

L’abeille se pose sur le magazine,  
s’y repose, reprend son souffle &
fait mine d’y lire le colophon  
à l’envers; s’envole reposée.

Une cavalcade nuageuse  
dépouille le corps  
de sa gangue nonchalante.

Il est temps de melon.

La maison traverse  
un courant d’air  
de portes qui claquent.

11.8.13 12h-13h


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