La terre chaude exhale, placide
& humectée par une pluie noctambule,
d'aromatiques effluves secrets.

Sous éclairage grisonnant sans éclat,
Éole respire d'un sommeil
sans étendue, rassasié.

De la porte offerte, telle une largesse,
s'écoule son souffle, caressant
de sage vertu

les molécules intérieures.
Parfois le corps déploie son espace interne
& se coule dans l'ambiance perçue.

L'herbe mouillée porte le pas.
La flammèche vacille, tient quelque temps
sous cette fine bruine

imperceptible à l'oeil,
à peine par le crâne
un instant posé là.


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